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  Réflexions au gré des temps
  Les Réflexions 1996 .II.
 

Réflexion BX 1996 :

— En conclusion de BW-96 :

C’est par l’intermédiaire du plaisir et de la manipulation des outils que l’humanité est sortie de l’animalité et est entrée dans la tribalité ; mais c’est la frustration sexuelle qui forme le fondement de toutes les civilisations. Les civilisations les plus efficaces en terme de dynamisme économique et social, sont celles qui brident la sexualité masculine, celles qui asservissent les femmes stagnent.

Lorsque le mâle a la possibilité de briller dans les jeux de l’amour, il se soucie beaucoup moins de briller en société, son tableau de chasse et la satisfaction de ses besoins primaires lui suffisent largement.

Réflexion BY 1996 :

— A l’amour-propre qui n’est qu’un autre mot pour désigner l’égotisme, je préfère l’honneur qui est la conscience de sa propre valeur mais aussi de celles des autres sans infériorisations où subordinations.

Réflexion CA 1996 :

— Les gens sont surpris lorsque, durant une guerre, des atrocités sont commises. Moi, c’est cette surprise qui me surprend et me choque pour sa naïveté.

Lorsque l’interdit absolu : tuer son prochain, se trouve non seulement abolie, mais encore, sa transgression encouragée, comment s’étonner que tous les autres le soit aussi ?

Il n’y a pas de bons où de mauvais soldats sinon face à l’ennemi où par l’intelligence et la maîtrise de soi, mais c’est la guerre qui est nuisible et autorise tous les débordements, tous les errements et l’expression des pires refoulements et d’instincts incontrôlés que l’éducation et la société répriment en temps normaux.

La guerre par la licence totale qu’elle permet, donne aux psychopathes, pervers, sadiques et tordus de toutes espèces, l’occasion de sublimer leurs pathologies et les gens équilibrés, déstabilises, peuvent se trouver entraîner dans ces folies, aliénés par la terrifiante machinerie, à moins de disposer d’une santé et d’une résistance mentales à toutes épreuves.

Réflexion CB 1996 :

— Il y a des gens qui mettent toutes leurs intelligences dans des bouts de papiers rectangulaires. Je ne vois pas en quoi la cellulose lacérée, broyée, chlorée, réarrangée, séchée et imprimée peut se révéler apte à véhiculer un influx nerveux.

Pour me part, je préfère m’en remettre à mes neurones et synapses.

Réflexion CC 1996 :

— Durent une guerre, le défenseur, car je ne conçois le soldat qu’ainsi, se doit de maîtriser la bête qui risque de surgir aussi bien en lui que chez ses compagnons d’armes, et ne surtout pas céder à la tentation des représailles proportionnées à des actions horribles de l’adversaire.

Réflexion CE 1996 :

De l’existence de la barbe :

— Au même titre que la toison pubienne, la barbe représente un symbole sexué, mais viril cette fois, à l’image de la crinière du lion (parce qu’il arbore ce symbole fort, on le dit roi des animaux, emblème même du patriarcat dur). Au même titre, elle indique le sexe et la maturité du sujet. Pourquoi la trouve-t-on sur le visage ?

Parce que, lors d’une rencontre, le regard se porte d’abord sur lui avant de se déplacer vers les organes génitaux. Ainsi, l’absence où la présence de barbe, dans l’état naturel, signait la femme où l’homme à distance.

Mais la barbe, en tant qu’emblème sexuel a subi bien des avatars. Parce que les femmes ont initiées, apprécient, certaines pratiques sexuelles et les baisers durant lesquels la présence de la barbe entraîne des irritations. Seules celles-ci purent persuader les hommes qu’un visage glabre n’était pas efféminé.

J’en veux pour preuve que dans les sociétés où temps, à dominante masculine, la barbe était à la mode et que partout où les femmes ont leurs mots à dire, la même mode est au visage imberbe.

Cet ornement pileux, très visible, possède un autre sens dérivé du premier :

Dans les sociétés viriles, son absence signe l’être sensible, immature, romantique voire efféminé ; dans les sociétés plus féminines, sa présence affiche le refus de la castration sociale, le refus de la pensée dominante (celle des chefs), une attitude de rébellion déclarée, le rejet des femmes par homosexualité ou machisme.

A moins, bien sûr, qu’elle ne dissimule une cicatrice inesthétique où quelques chose d’un caractère flou et indéterminé dans les traits du visage.

Réflexion CF 1996 :

— Un tel qui déteste, méprise, un autre qu’il déclare inférieur à lui, ne se pardonne pas, en fait, de tant lui ressembler. L’être véritablement supérieur ne perd pas son temps à démontrer celle-ci, à haïr où détester.

Réflexion CG 1996 :

— Ne nous trompons pas dans notre définition de l’intelligence. Dans nos gestes quotidiens, il y a plus de réflexes conditionnés, d’habitudes et de réactions pavloviennes qu’on le pense.

Les seuls actes véritablement intelligents sont ceux de créativités, de critiques constructives, de compréhensions, d’apprentissages manuels comme cognitifs, d’adaptations à des situations nouvelles et d’analyses.

Hors de ces cas, nous ne faisons que reproduire des attitudes, des actes préprogrammés où appris (génotype où phénotype), à la semblance des ordinateurs qui suivent leurs logiciels sans jamais en sortir sous peine de pannes.

Réflexion CH 1996 :

De l’apparition des guerres :

— A l’origine, les jeunes hommes de la tribut se regroupaient sous les ordres du plus fort, du plus vigoureux et surtout du dominant (tout cela se tient) afin de monter des expéditions de chasse dans le but de ramener les protéines animales si indispensables au groupe.

Il est facile de comprendre comment, les territoires de chasse des différentes tributs se rétrécirent au fur et à mesure de l’augmentation de la population et de la raréfaction du potentiel cynégétique, les premières altercations pour l’appropriation d’une dépouille éclatèrent parce qu’elle fut tuée par deux chasseurs de groupes voisins, parce que chassée par une équipe elle tomba dans le piège d’une autre, parce que tuée trop près d’un autre village...

Ces disputes provoquèrent les premiers meurtres, d’abord conséquences de coups malheureux puis volontaires, les premières vengeances, les premières représailles et de là : création des limites territoriales et des guerres pour les repousser où les protéger.

Plus tard, lorsque les hommes se lancèrent dans l’agriculture, les frontières devinrent intangibles par la seule contrainte de la sédentarité, mais aussi, plus cruelle, parce qu’une tribut obligée de s’agrandir pour cause de disette, ne pouvait plus déplacer son campement sous peine d’empiéter sur un pays voisin.

Aussi, ce ne furent plus que dans des crises de désespoirs et d’excitations guerrières, que les hommes en agressèrent d’autres. De la même manière, les nomades des terres arides où moins avancés sur le plan technique, faute de monnaie d’échange, moins amollis par le confort domestique, moins fatigués et moins pris par le travail des champs, prirent l’habitude, de piller d’envahir et d’asservir les sédentaires.

Réflexion CI 1996 :

Du poil sous les aisselles :

— Il me semble avoir deux fonctions : d’une part mécanique, ils évitent par leurs glissements les uns sur les autres, les frottements et échauffements résultants du contact prolongé entre la peau du thorax et celle de l’avant-bras ; d’autre part, par l’intermédiaire des glandes sudoripares, ils remplissent une fonction sexuelle, la sueur chargée d’hormones imbibe les poils et augmente ainsi la surface d’évaporation et donc l’intensité des signaux sexuels.

Lorsque les femmes prirent l’habitude de dissimuler leurs toisons pubiennes à la concupiscence masculine, par dérivation, l’intérêt de ceux-ci se transporta vers cette cavité parfumée et tendue de fourrure qui ne rappelait que trop, celles qu’ils ne pouvaient plus contempler. Par réaction, par pudeur, elles s’obligèrent, à défaut de pouvoir la couvrir, de la raser. Pour cela encore fallut-il attendre l’invention du rasoir qui fit aussi des miracles pour les barbes.

Question :

Lorsque une femme repousse ses cheveux vers l’arrière dans un geste de séduction bien connu, ne nous trompons-nous pas sur sa signification réelle ? Est-ce que, par hasard, ce geste ne servirait pas à dégager les parties odorantes des aisselles et à répandre la signature parfumée de la chevelure ?

Réflexion CJ 1996 :

Du pourquoi, des caractéristiques sexuées féminines se retrouvent chez l’homme, mais atrophiées :

— Il ne faut pas oublier que l’homme est dérivé de la femme, qu’il s’agit d’un même modèle corporel qui aboutit différemment en fonction du sexe, et que cette évolution se poursuit bien après la naissance, jusqu’à la puberté (les seins...) et au-delà. Aussi, toutes les marques persistent-elles chez l’homme au titre de vestiges, de traces atténuées. Ainsi de la forme des lèvres, des mamelons, de la toison pubienne...

Inversement, chez la femme, le clitoris qui remplie un grand rôle dans la jouissance féminine s’est-il, chez l’homme, hypertrophié, pour former le phallus.

Hors les apparences, se sont surtout les émissions hormonales qui définissent le sexe non seulement pour le sujet, mais aussi, pour son entourage. Cela est surtout valable pour les hommes : ce qui définit l’intérêt sexuel d’un homme, ce n’est pas tant son apparence physique, bien qu’induite directement et indirectement par les hormones, que son charme, manifestation odorante de celles-ci.

Réflexion CK 1996 :

— Le corps, par ses contraintes physiques, suscite des besoins, lesquels, après passage dans le filtre de l’instinct de survie, produisent les désirs égoïstes de satisfactions immédiates des besoins, à l’exception d’un seul : le désir libidineux qui, depuis peu, s’augmente d’une dimension de partage avec l’autre. La satisfaction de tous ces désirs entraînent un plaisir physique seules des perversions les détournent de leurs objets normaux.

Réflexion CL 1996 :

— Lorsque, dans la savane africaine, un vieux lion se fait tuer par un jeune célibataire, passation naturelle des pouvoirs dans ce milieu, ce dernier tue tous les lionceaux de son prédécesseur et s’empresse d’honorer toutes les lionnes de son harem qui, d’ailleurs, suite à la mort de leurs progénitures, entament toutes un cycle d’ovulation. Cela n’empêche pas la descendance du vieux roi, puisque plusieurs générations ont pu parvenir à l’âge adulte, peut-être même, est-ce l’un de ses fils qui l’a destitué, mais cela permet au nouveau chef d’assurer la sienne en cas d’accident.

Dure loi de la nature qui ne s’encombre pas, contrairement à ce que pense beaucoup de naïfs, de sentiments.

Au sein d’une armée en campagne hors de ses frontières, la pratique du viol des femmes du camp adverse est une pratique très courante et dont, malgré son immoralité, la disparition me semble, dans l’immédiat, improbable.

Est-ce qu’il ne s’agirait pas du même phénomène que pour les lions ? De jeunes conquérants qui s’empressent de répandre leurs gènes à tout va dans les buts aussi bien de se perpétuer rapidement en cas de mort brutale, issue assez probable en cas de guerre, que dans celui d’implanter, de répandre, leurs " races " dans de nouveaux pays.

En suivant le même raisonnement, on pourrait expliquer les meurtres d’enfants dans les mêmes périodes.

Bien entendu, cette réflexion vise à expliquer, non à justifier. Ce n’est pas parce que la nature pousse à des actions extrêmes que l’homme doit s’y prêter et s’en couvrir. La gloire de l’humain réside dans sa capacité à renier son naturel et à appréhender, initier, de nouveaux comportements éthiques, conforment à l’idée qu’il se fait d’une juste existence. 

Réflexion CM 1996 :

— L’espèce humaine s’est propulsée hors de l’animalité par la force de son intelligence. C’est une espèce en total et permanent déséquilibre puisque au lieu de s’adapter à son milieu, désormais elle adapte son milieu à ses exigences toujours changeantes. Alors qu’il faut des siècles, des millénaires à une espèce animale afin d’appréhender un nouveau biotope, afin de transformer un phénotype en génotype ; l’humanité, faisant fi de tout cela, par les capacités, anticipatives comme élusives, de son cerveau, ne cesse de se créer de nouveaux défis, de nouveaux environnements auxquels elle répond non par une adaptation physiologique, mais par une adaptation intellectuelle. Bien entendu le corps suit toujours, mais de très loin. Nous marchons sur la Lune alors que le corps est encore incapable de vivre sous l’eau sans aides. Nous parcourons la planète dans tous les sens avec le plus profond mépris des climats, alors que, sans vêtements, nous mourions à coup sûr dans beaucoup d’entre eux...

Réflexion CP 1996 :

— La vie est une affaire bien dangereuse puisque, dès que l’on vit, on s’expose à mourir.

C'est tout pour cette année là.

 
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