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  Réflexions au gré des temps
  Les Réflexions 1996 .I.
 

Réflexion AA / 1996 :

— Afin d’assurer la cohésion et la perpétuation de l’espèce, les femmes se trouvent dotées d’une plus grande réceptivité aux émanations hormonales. Ainsi ressentent-elles les sentiments et les états des hommes qui les entourent et leurs corps, leurs ventres, réagissent-ils bien souvent malgré elles. De cette manière, la femme, créature intelligente et consciente de sa dignité individuelle, s’effarouche-t-elle lorsqu’elle se trouve confrontée au réveil, souvent impératif, de la femelle humaine et s’enferme-t-elle parfois dans des attitudes contradictoires. Le langage corporel, l’expression de ses aspirations intimes démentant ses déclarations d’autant plus péremptoires qu’elles combattent l’émoi intérieur.

Réflexion AB / 1996 :

— Lorsque l’on est malheureux, le bonheur des autres revêt une insolence, un caractère si insupportable, si insoutenable, que l’on se trouve parfois tenté d’y mettre un terme. Alors, on préfère l’éviter, ne pas le voir, et l’on s’enferme, et l’on repousse toute cette commisération, cette pitié, des gens recrues de satisfactions qui ne semble faite que pour mieux vous permettre de sentir ô combien leurs situations s’avèrent meilleure que la votre.

Réflexion AC / 1996 :

— On ne se trouve jamais satisfait de ce que l’on possède et c’est heureux ! Malgré l’envie qu’il suscite, le bonheur extatique, le rassasiement suprême, génère l’ennuie, la désespérance et tous ses corollaires et peut-être même : la perversion. Que faire lorsque l’on dispose de tout ? Lorsque tous les instincts ont trouvés leurs accomplissements naturels, leurs réalisations finales, sinon, en vouloir plus encore où bien mourir.

Réflexion AD / 1996 :

— Il semblerait que, chez certaines personnes, des idéaux hauts placés, utopiques, donc irréalisables tiennent lieu d’humanisme. Sans doute afin de tromper la foule et de se dispenser d’intervenir véritablement.

Réflexion AE / 1996 :

— Nous vivons une époque où il est de bon ton de parler de dialogue, de communications, de compréhension mutuelle ; mais les idées toutes faites, les préjugés que les mass médias, certaines castes, certains personnages inculquent à la plupart des gens, les enferment dans un hyper conformisme qui, parce que la stabilité redoute le mouvement, refuse les idées iconoclastes et rejette l’anti-conformisme.

Ainsi, les orientations idéologiques des gens suivent-elles des rails bien définis sans jamais s’en écarter sous peine de pénétrer dans une zone interdite, dans des marécages infernaux que l’on baptise bien vite et souvent à tort : fascisme, nazisme, racisme, monarchisme... Comme à d’autres époques il y eut des hérétiques, sorciers, païens... Toute personne sortant de ce discours officialisé par les modes, les mots d’ordres du moment et le discours officiel d’une certaine intelligentsia, se retrouve l’objet d’un ostracisme général et se voit privé du droit à être entendu, voire même de s’exprimer par la vindicte et l’irritation populaire.

Réflexion AF / 1996 :

— On pourrait croire que, rapporté à la société en général, c’est toujours du sentiment dont on parle le plus, que l’on manque.

Réflexion AH / 1996 :

— Toutes les créatures humaines sont multiples, habitées par des entités différentes qui se répartissent en couches. La plus évoluée occupant la partie superficielle, la plus ancienne résidant dans le centre. Je me suis efforcé dans la liste, ci-dessous, d’en faire le recensement en partant de la plus évoluée jusqu’à la plus primitive :

- La Divine : Elle aspire à des objectifs et des accomplissements grandioses. Elle en appelle à la justice, à la liberté, elle cherche toujours à pousser l’Homme toujours plus haut.

- L’Intellectuelle : Elle se fait une haute idée de sa condition, de sa position et de son existence.

- L’Humaine : Elle recherche l’amour et la paix, la compréhension de ses semblables, la plus grande sociabilité possible. Contrairement à l’intellectuelle, elle ne se pose guère de question et se contente d’un rôle plus modeste, elle est, et bien souvent elle représente l’entité dominante.

- La Sociale : Elle demande à s’intégrer dans des petits groupes humains de types tribaux, elle gère les relations proches. Elle cherche à s’identifier à l’identité intime de son groupe quitte à se nier elle-même et à rejeter tous ceux qui s’intègrent moins bien qu’elle.

- L’Animale : Elle regroupe l’ensemble des instincts et des appétits brutaux. Elle peut être subdivisée en différents sous-groupes de plus en plus primitifs au fur et à mesure que l’on se rapproche du centre de l’individualité puisqu’elle représente l’ensemble des strates résiduelles générées par notre lente évolution parmi les autres espèces : mammifère, reptilienne, aquatique, cellulaire.

Toutes ces entités se disputent et se répartissent en permanence les commandes de la personne humaine sans jamais, sauf maladie mentale, que l’une d’entre elles prennent le contrôle total. Ainsi, balancé entre des exigences parfois contradictoires, voire conflictuelles, l’homme s’avance-t-il dans la vie, toujours contraint à des choix douloureux.

Réflexion AI / 1996 :

— L’individualité se trouve constitué d’une série d’entités : celles héritées de l’évolution des espèces, celles venues de sa propre évolution : foetale, prénatale, postnatale, enfantine, adolescente, adulte... Ainsi, bien entendu, que d’une quantité variable des déterminants sexuels : mâle et femelle. Se sont les interactions complémentaires où opposées de ces différents " moi " qui constituent la personnalité laquelle s’enrichit et se complexifie tout au long de la vie.

Réflexion AL / 1996 :

— Tous les cloisonnements et partitions auxquels je procède dans mes raisonnements, déductions et démonstrations, ne sauraient être pris dans un sens littéral, global et total. Chaque " entité " ne représente qu’une marque, une saillie, appliquée sur une échelle ; chacune de ces marques influençant toutes les autres et par là, l’ensemble de l’échelle.

Réflexion AM / 1996 :

— Malgré sa situation nodale dans les relations affectives, la femme se débrouille toujours afin d’abandonner l’apparence des initiatives au compagnon qu’elle s’est choisie, surtout la première de toutes, afin de flatter l’amour propre masculin et de se protéger. Ainsi, en cas de problèmes ultérieurs, elle pourra rejeter toutes les responsabilités sur lui et conserver toute sa dignité qui est si indispensable à l’accomplissement et l’équilibre de sa féminité ainsi qu’à l’image qu’elle a d’elle-même.

Réflexion AN / 1996 :

— Ce n’est pas en plaçant l’Homme sur un piédestal et en l’idéalisant à outrance que l’on peut améliorer sa condition. Bien au contraire, on ne parvient qu’à se bercer d’illusions et construire des utopies aberrantes et dangereuses. Seule une vision réaliste peut apporter les voies d’une évolution possible, lente et sûre.

Réflexion AO / 1996 :

— Il est curieux de constater, d’après les agissements des uns et des autres que, parfois lorsque une personne s’insurge contre les activités scandaleuses de telles où telles personnalités. En fait, ce n’est pas contre ces activités qu’il proteste, mais bien plutôt, parce que, du fait de la position qu’il occupe, il ne peut se comporter pareillement.

Réflexion AP / 1996 :

— Afin que la plupart des hommes sachent comment rester équilibrés, il est peut-être nécessaire que des extrémistes existent en quantités infimes afin de leurs démontrer quelles limites ne pas franchir ?

Réflexion AQ / 1996 :

— Lors de la définition des orientations futures d’une société, il faut toujours tenir compte d’une moyenne éthique de l’Homme et non des quelques cas exceptionnels qui existent toujours. Ainsi, il existera toujours des gens toujours prêt à se dévouer pour le bien collectif sans rien demander en contrepartie, à ceux-là, le communisme va comme un gant. Il existera toujours des gens très libres d’esprits, très indépendants, autonomes, mais suffisamment respectueux de leurs semblables pour que leurs libertés n’empiètent jamais sur celles d’autrui et qu’en cas de malheurs particuliers où collectifs ils sachent s’entraider. Pour ceux-là, l’anarchie constitue la meilleure réponse.

Mais qu’en est-il des autres ? De ceux que le bonheur d’autrui dérangent, des égoïstes et égotistes forcenés, des gens qui aimeraient tout avoir sans jamais produire le moindre effort, de ceux que l’aspiration à dominer ronge comme un cancer, de ceux qui n’ont aucun caractère, aucun courage, de ceux qui suivent, de ceux qui n’assument rien sauf les points positifs... Avec ces individus là, le communisme dégénère forcément en dictature, par la simple exigence de les contenir, contraindre, par la force. Et l’anarchie en féodalité, par la prééminence naturelle des plus forts, plus riches, plus intelligents, plus braillards, plus imposants...

Réflexion AR / 1996 :

— Ne voir que la différence, où nier absolument toutes différences évidentes, représentent les deux penchants d’un même mal, selon que l’on s’y complaît où que l’on s’y refuse intellectuellement. Il n’existe qu’une conduite possible, voir la différence, admettre la différence et les comportements qu’elle peut induire, mais l’ignorer même en pensées. Cela va bien au-delà de l’éducation puisque en parler illustre, voire génère, ce mal.

Réflexion AS / 1996 :

— J’appellerai désormais le rejet de toutes différences qu’elles soient physique, raciale, intellectuelle, culturelle, comportementale, sexuelle... d’un même nom : anthétérisme (refus de l’autre différent). A noter que l’anthétérisme peut se braquer sur une où plusieurs différences, celles que l’on craint parce que l’on a peur d’en souffrir extérieurement où intérieurement. Il peut s’exercer aussi par suite de jalousies où de mépris.

Réflexion AT / 1996 :

— Nous vivons une époque où deux valeurs, bien discutables, nous sont imposées par les modes et tendances lourdes venues d’outre-atlantique. L’une " spirituelle " : le sexe, dans sa version la plus vulgaire, sous couvert d’amour et comme seule et unique voie d’un épanouissement affectif ; l’autre : l’argent, dans son accumulation et sa dépense, sous couvert d’épanouissement social et professionnel.

Tout cela abouti à une instabilité émotionnelle et familiale qui désoriente les individus, ainsi qu’à l’entassement d’objets, de gadgets, aux utilités bien dérisoires comme seules marques du statut social et de la valeur individuelle.

Bien loin de moi l’idée de nier que l’amour et le bien-être matériel puissent contribuer à l’épanouissement de l’individu. Mais je considère que bien loin d’en constituer la base ils n’en sont que des vecteurs parmi d’autres.

Plutôt que la connaissance de toutes les positions et la séduction à tout va, gratuite, la recherche de l’âme soeur et la plénitude d’une relation dans la connaissance de l’autre aussi bien physique que psychique. Plutôt qu’une accumulation illimitée de biens qui entraînent inéluctablement la dépendance et de nouveaux besoins, la recherche d’un confort sobre et d’une autonomie financière. Sans oublier d’autres nécessités vitales que je me réserve de développer dans d’autres réflexions.

Réflexion AU / 1996 :

— Dans les lignes suivantes je vais exposer ma théorie sur la façon dont l’humanité a pu évoluer d’un groupe gynécocentrique à une société patriarcale. Il s’agit d’une hypothèse de travail et non d’une vérité :

- Gynécocentrisme initial :

En proportion de toutes les naissances, les garçons naissent plus nombreux, mais une faiblesse plus grande, un esprit plus aventureux, ne tardent pas à, par sélection naturelle puisqu’ils représentent la partie évolutive de l’humanité, clairsemer leurs rangs. Ainsi, tous les hommes en âge de procréer méritent de se reproduire puisque au sein d’une nature sauvage, le fait même de survivre à l’enfance représente un exploit. Afin de démontrer leurs aptitudes, ils s’affrontent dans des joutes amicales mais viriles. Ce sont les femmes qui les sélectionnent en fonction de différents critères : intelligence, résistance, force physique, originalité...

Afin de faciliter le brassage génétique, maintenir la cohésion du groupe et combattre l’apparition de comportements asociaux du fait des frustrations, elles changent souvent de partenaires. Attention, ces comportements " libéraux " n’interdisent pas l’attachement qui revêt une nature plus amicale qu’amoureuse au sens moderne du terme. Elles assurent l’éducation des enfants et la subsistance de l’ensemble du groupe par la pratique de la cuisine. Elles seules possèdent tous les biens vitaux de la communauté à l’exception notable des armes puisque seuls les mâles détiennent le privilège de pénétrer toutes les chairs et faire couler le sang. Les mâles symbolisent la mort et le froid, par opposition avec les femmes symboles de fertilité et de chaleur.

Les hommes sont totalement déresponsabilisés et, sauf obligation, répugnent à tout travail, ils préfèrent s’amuser et parader, parfois ils s’adonnent à la cueillette mais abandonne souvent cette nécessité aux femmes.

Lorsque le garçon parvient à la puberté, il quitte le foyer maternel afin de marquer sa disponibilité sexuelle, se construit une hutte provisoire à proximité de son ancienne demeure, s’intègre dans une bande de jeunes, franchit le pas symbolique sous la tutelle de plus anciens, qui lui permet d’accéder au statut de reproducteur en attendant d’être sélectionné par sa première compagne. Pendant toute son enfance et plus tard, il porte un amour exclusif à sa mère et la protège, ainsi que ses soeurs et petits frères, des animaux et des autres hommes.

Lorsqu’ils se regroupent sous les ordres de l’un des leurs, le plus vigoureux, pour chasser, seule activité qu’ils apprécient, afin de ramener les protéines animales, le jeune homme s’astreint à partager son gibier avec sa mère et ses soeurs.

Cette mère qui, après la résolution de la crise oedipienne, sera la seule femme pour laquelle il éprouvera un engouement et un respect tel, qu’elle lui sera à jamais inaccessible. De lui-même, il s’entretiendra dans une contradiction qui l’obligera à chercher d’autres femmes plus faciles sans jamais se satisfaire.

Il est à noter qu’une telle attitude pourra dans certain cas, déboucher sur du mépris pour les femmes. En outre, par extension, il risque de se placer dans une attitude ambiguë vis à vis de ses soeurs à la fois assimilables à sa mère pour les relations charnelles, et disponibles pour tous les autres jeunes gens.

De son côté, la mère éprouve pour le fruit de ses entrailles, de la fierté ainsi qu’un amour entier et, sauf attachement excessif, tire de la vanité des multiples liaisons de son fils.

- Gynécocentrisme dégradée :

La population de la communauté augmente, la pression sur le biotope se fait trop forte et les ressources se raréfient. Deux possibilités se présentent : où bien, une partie du groupe s’éloigne pour s’installer plus loin ; où bien, apparaît l’obligation de générer de nouvelles ressources. Tous les groupes humains se trouvent confrontés aux mêmes problèmes et seuls dans les milieux hostiles où la mortalité interdit toute extension de la population, le gynécocentrisme persiste.

La pression devient si forte que les mères et les soeurs ne parviennent plus à ramener suffisamment de nourriture. En outre, il faut s’éloigner toujours plus loin du campement, et donc s’exposer, pour trouver du gibier et lorsque les chasseurs reviennent, la viande est avariée. La chasse n’est plus un jeu : invention de l’animal domestique et du berger. Les femmes découvrent l’agriculture et s’y adonnent seules avec des instruments rudimentaires. Afin d’effectuer ce travail, elles se regroupent à plusieurs et s’entraident. La terre appartient à la communauté.

Elles pourvoient toujours aux besoins nourriciers, affectifs et domestiques des hommes. Les femmes réalisent le rapport qui existe entre les relations sexuelles et leurs maternités à répétition. Elles s’efforcent de réguler celles-ci et pour cela apprennent à se refuser. Mais, parce que les hommes sont physiquement plus forts, ils peuvent les contraindre. C’est ainsi que commence la " guerre " entre les sexes, souvent au détriment femmes obligées de se soumettre et de subir des grossesses non désirées.

- Isogynandrisme :

La population augmente toujours et les femmes ne suffisent plus pour s’occuper de la terre, alors que leurs compagnons jouent où gardent les troupeaux sans soucis. Lentement, elles s’efforcent de les faire participer aux travaux des champs.

Ceux-ci, ne trouvent pas ce travail digne d’eux. Il est excessivement pénible, ingrat et les satisfaction qu’il apporte, réduites et peu valorisantes.

Les femmes abandonnent progressivement le travail aux champs contraignant ainsi les hommes à oeuvrer sous peine de jeûner. Elles ne s’occupent plus que des enfants. Ils se rassemblent, le chef d’expédition de chasse se transforme en superviseur, s’exempte de tout travail, et sauve ainsi son statut. Les hommes inventent les premières comparaisons entre la terre et la mère, toutes deux nourricieres.

Les femmes participent néanmoins aux récoltes et les stockent dans leurs maisons.

Je me permets de préciser que cette étape n’a sans doute constituée qu’un instant à l’échelle de l’évolution humaine.

- Patriarcat mou :

Les hommes inventent le culte de la Déesse Mère : la terre, dispensatrice de nourritures ainsi que la caste des prêtres, intermédiaires et fils sublimés de cette déesse voués à la chasteté puisqu’aucune créatures vivantes ne saurait égaler une divinité.

Ils réalisent qu’il leurs suffit de conserver la nourriture pour s’arroger un ascendant sur les femmes. Ils construisent des abris pour eux-mêmes et abandonnent les femmes dans leurs maisons devenues gynécées. Elles doivent quémander leurs nourritures et comme les hommes sont moins nombreux : elles se disputent leurs faveurs et inventent les cosmétiques et la prostitution en fonction du degrés de soumission auquel elles consentent et de l’image de la féminité qu’elles se font.

Seules les mères profitent des largesses de leurs fils sans contrepartie.

Comme les hommes ne sont pas devenus plus travailleurs, ils réfléchissent aux moyens d’alléger leurs taches et découvrent les machines agricoles. Comme ces appareils sont lourds et difficiles à manoeuvrer, la nécessité de travailler en équipes organisées se fait jour. Le chef désigne des contremaîtres, des structures sociales s’organisent sans les femmes. La force animale est découverte, le taureau se fait boeuf.

Cette mécanisation entraîne des surplus alimentaires et les hommes peuvent désormais se permettre de délaisser les champs. Les chefs et les prêtres fiers de leurs pouvoirs détournent leurs énergies vers des activités gratuites et l’édifications de monuments : pierres dressées (phallus plantées dans le ventre de la Déesse Mère) et tombeaux souterrains (matrices mortuaires) où, pour eux-mêmes : philosophie, art de gouverner, constatations et interrogations diverses...

En outre, le manque de terrain et les invasions provoqués par des groupes errants qui recherchent une place toujours plus rare, entraînent des disputes pour la possession de la terre nourricière et les premières guerres territoriales apparaissent. Les vaincus se voient obligé de payer un lourd tribut où de se soumettre : invention de l’esclavage et du servage.

- Patriarcat dur :

La situation des femmes est devenue intenable. Elles élaborent le mariage qui consiste à se réserver l’exclusivité des faveurs d’un seul homme afin de garantir la régularité des ressources alimentaires et de mieux le contrôler. Les femmes inventent le jeu de la séduction qui consiste tout en fascinant un homme, de feindre l’inaccessibilité afin de fouetter son esprit conquérant et de le valoriser. Elles améliorent la cuisine, l’amour physique et fabriquent paternité et filiation patrimoniale afin de s’accaparer et responsabiliser l’homme envers elles-mêmes et leurs progénitures. Les premières rivalités entre belles-filles et belles-mères éclatent puisque, pour réussir, l’épouse oeuvre à faire oublier sa mère au jeune homme, parfois par la soumission totale. Le culte de la Déesse Mère périclite, il se perpétue parfois en se subordonnant à une divinité virile. Suite à la création de la paternité dans les couples, le chef de guerre se subordonne à un ancien : père de la tribut. La seule vigueur physique ne suffit plus, l’expérience et la maturité s’impose. Les généalogies patriarcales apparaissent.

Toutes ces attitudes amènent à la création du patrimoine : la propriété des terres et de la maison passe entre les mains des pères. Cette nouvelle situation conduit à des abus, les hommes, au faîte de leurs suprématie, s’arrogent le droit de voir, dominer, d’autres femmes mais répugnent, par ailleurs, à ce qu’elles cèdent à leurs inclinations, par une perversion du sentiment filial. Dans certains cas, afin de flatter leurs virilités où de démontrer leurs richesses et leurs puissances, ils en prennent plusieurs. De son rôle de pivot du groupe humain, la femme se voit reléguée aux rangs de bibelots et de reproductrices, victime de sa propre réussite : assurer la perpétuation et l’accroissement de l’humanité.

Bien sûr, il existe des sociétés où des cas dans lesquels la femme a conservé des prérogatives domestiques et de l’ascendant sur son homme tout en lui garantissant, sur le plan social et des apparences, la primauté. Cela constituerait une forme de patriarcat dégradé où amélioré puisque le jeune garçon dispose de modèles de comportements masculins responsables et gratifiants, tout en permettant aux femmes de conserver une bonne part de leurs pouvoirs.

- Post-patriarcat :

Alors que jusqu’à présent, l’asservissement de ses semblables n’embarrassez pas l’homme, une nouvelle philosophie humaniste apparaît qui assouplie et civilise les moeurs. Sous cette nouvelle contrainte, d’ingénieux philosophes ressortent des applications et des procédés technologiques tirées des constatations de quelques penseurs. Ces machines entraînent et permettent la création de nouvelles richesses dans une accélération exponentielle. Il s’ensuit un confort de vie comme il n’en a jamais existé depuis que l’humanité existe. L’esclavage perd toutes raisons d’être et la richesse se mesure désormais sous de nouveaux critères. Les femmes profitent de toutes ces améliorations ainsi que de la contraception qui les libère de leurs plus grands soucis, et désirent sortir de leurs rôles traditionnels pour participer à la vie sociale et se libérer de la tutelle masculine.

- Attention :

Cette libération tend à restaurer l’état naturel de l’humanité par une sorte de régression aux stades antérieurs : éclatement des familles, perte de la notion de paternité... Les femmes se retrouvent bien souvent seules à assurer la subsistance de leurs enfants.

Si les conditions actuelles devaient se poursuivre, il est fort à craindre que les hommes se déchargent de toutes leurs responsabilités y compris sociales, comme le veut leurs atavismes. Un nouvel équilibre doit s’instaurer qui fasse participer les femmes à la société, création masculine, et les hommes à l’éducation des enfants, exclusivité féminine. Mais encore faut-il éviter de mélanger les rôles puisqu’il est absolument nécessaire à l’équilibre masculin que la femme représente son contraire et non une autre partie similaire. Il faut réussir à faire de l’humanité un ensemble de deux parties symétriques, égales, opposées mais complémentaires.

Il est à noter que tout au long de cette lente évolution, ce n’est pas le rôle des femmes qui a changé, mais celui des hommes et l’idée qu’ils se font de leurs compagnes et de leurs fonctions propres auprès d’elles. Désormais, c’est à nos mères, soeurs et amantes d’évoluer afin de prendre la place qui leurs revient de droit.

Réflexion AV / 1996 :

— J’envie ceux qui ont des certitudes ; pour ma part, je ne connais que doutes et interrogations.

Réflexion AW / 1996 :

— J’ignore le but de la vie, mais il ne consiste certainement pas dans l’exercice d’une domination pour le seul pouvoir et la thésaurisation.

Réflexion AX / 1996 :

— Plus on est riche, plus on peut exercer d’influence ; plus on a d’influence, plus on a d’opportunité de s’enrichir...

Voila tout l’aboutissement du libéralisme lorsque l’on s’abstient de le contrôler. Comme s’enrichir par des voies normales s’avère de plus en plus difficile, il ne reste plus que la lutte à mort et l’égoïsme, sans oublier les voies de traverses.

Et c’est ainsi que les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres, pays comme individus.

Réflexion AY / 1996 :

— La beauté représente un état invivable : soit, elle repousse les approches par l’image d’une supériorité, d’une froideur, apparente mais bien illusoire ; soit, elle suscite des envies, des jalousies d’autant plus puissantes et irraisonnées qu’elles touchent à l’image que chacun a de lui même ; où bien, elle vous charge de tout le poids insupportable des fantasmes que l’on vous colle, que l’on projette sur vous.

Jamais le rapport aux autres n’atteint à la simplicité, à la relation naturelle dépourvue d’ambiguïtés.

Une telle vous dira trop beau pour être honnête et ne s’abandonnera jamais sans appréhensions ; une autre vous croira avatar d’Apollon et tout aussi exubérant au lit jusqu’à en oublier de vous considérer comme autre chose qu’un godemiché biologique.

D’une part vous ne parviendrez pas à prouver votre bonne fois, de l’autre vous vous effraierez à l’idée de ne pouvoir répondre aux exigences. Les hommes, troublés par votre apparence et le désir culpabilisant qu’elle génère, plutôt que de se reconnaître une part de féminité, préférerons vous considérer comme homosexuel et vous le ferons payer. En outre, vous devrez vous défendre des approches des vrais homosexuels.

Réflexion AZ / 1996 :

— Lorsqu’un peuple renonce à se défendre, l’histoire ne tarde guère à lui présenter la facture.

Réflexion BA / 1996 :

— Pourquoi faut-il que chaque génération paye toujours le prix pour redécouvrir les mêmes vérités.

Réflexion BB / 1996 :

— Je ne puis admettre qu’un libéralisme forcené soit une bonne façon de conduire une société pour les raisons invoquées précédemment.

Mais je suis bien obligé d’admettre qu’à l’intérieur d’un système libre échangiste mondial ultra-libéral que nous ne pouvons contrôler puisque soumis aux U.S.A., il ne peut y avoir d’autres solutions que de s’y soumettre, à moins d’en prendre la direction par l’intermédiaire de la domination économique et monétaire.

Voici les éléments posés d’une nouvelle guerre qui opposera les amis d’hier, souhaitons qu’elle ne revête pas des habits martiaux.

Réflexion BC / 1996 :

— Le système financier international édifié par les américains, se durcie au fur et à mesure que leurs imperium s’effrite. Ils se trouvent obligés à une course éperdue à la compétitivité qu’ils payent comme tous, par plus de misères car chacun sait bien qu’il faut des limites à tout, qu’une demande n’est pas extensible à l’infinie, que les ressources naturelles ne sont pas illimitées et que le travail humain où robotique a ses exigences physiques. Après la course aux armements qui a ruiné l’union Soviétique, la course à la compétitivité afin d’épuiser tous les autres concurrents !

Réflexion BD / 1996 :

— Il ne faut pas confondre : " savoir faire " et " savoir ".

Réflexion BE / 1996 :

— Il n’est nul besoin d’être militaire pour être patriote ; beaucoup de militaires ne sont pas patriotes.

Réflexion BF / 1996 :

— Dans les propos suivants je vais m’efforcer de corriger une de ces idées toutes faites dont le discours officiel se montre si riche, mais qu’une réflexion approfondie dément.

Il est traditionnel de prétendre que la colonisation fut une calamité pour les peuples qui y furent soumis, qu’en est-il réellement ?

Attention, je ne prétends pas amender les anciennes politiques : je considère que la colonisation comme la décolonisation furent des erreurs.

Autrefois les métropoles demandaient à leurs colonies de produire des matières premières minérales où végétales par l’intermédiaire de grandes exploitations dirigées par des sociétés européennes. Afin que les troupes disposées dans ces colonies puissent être payées, afin que les sociétés et les européens installées sur place puissent y vivre et y travailler, afin d’acheter la tranquillité des populations soumises... Les métropoles s’obligeaient à investir dans ces pays, à les doter d’équipements, de cités " modernes " et à éduquer les masses afin de disposer d’une main d’oeuvre compétente. Comment faire pour y parvenir sans se ruiner, sinon en contrôlant les productions de façon à ce qu’elle ne soit jamais supérieures à la demande et qu’elle puisse être vendu avec bénéfice pour les sociétés locales. N’est-ce pas là une sorte de libre-échange entre riches et pauvres auquel ne manque que la liberté de ces derniers ?

Qu’en est-il du système actuel où des pays " indépendants " aux populations souvent soumises à des dictatures sanguinaires, doivent affronter un marché mondial saturés par les productions pléthoriques d’une multitude de petits pays, et dont les cours mondiaux sont fixés de manière arbitraire par la demande des riches à Londres où Chicago. Que se passe-t-il lorsqu’une multinationale dont le budget représente cent fois un budget national, se mesure à l’un de ces pays ? N’est-ce pas là payer très cher le droit d’arborer un bout de chiffon coloré si toutes les libertés, individuelles comme collectives, qui doivent en découler ne suivent pas et quels recours, auprès de qui ? D’un autre riche, forcément solidaire de son alter ego ?

Bien sûr, loin de moi l’idée de revenir en arrière où de pleurer sur les anciens empires, mais gardons-nous des " libéraux " qui préfèrent enfermer les gens et les sociétés dans des pièges financiers d’autant plus inextricables qu’ils sont non-dit et sans responsables identifiables. Il est du devoir des riches d’aider les pauvres et non de les asservir par la force où, pire, par la misère et l’indifférence.

Autrefois, il y avait les droits et les devoirs des métropoles sur leurs colonies, désormais, il n’y a plus que les droits des riches sur les pauvres.

Réflexion BG / 1996 :

— Je crois qu’il existe deux grandes façons d’envisager le rapport à l’autre, y compris sexuel, indépendamment de toutes inclinations : soit, on envisage l’autre comme une autre personne humaine avec sa sensibilité propre, ses espérances, ses désirs et ses blessures secrètes, comme un autre soi-même ; soit, on considère l’autre comme un objet, une chose, comme une entité séparée.

Dans le premier cas, on se responsabilise par rapport à l’autre et par conséquent, on se donne des devoirs, même si ils peuvent paraître difficile à tenir. Dans le second cas, on ne tient aucun compte de l’existence de l’autre, on l’utilise en cas de besoin pour l’ignorer après usage.

Je crains fort que dans notre société actuelle et jusque dans ses unités les plus élémentaires que sont les familles, se soit la seconde manière qui prime.

Réflexion BH / 1996 :

— Jamais dans l’histoire aucun individu n’a bénéficié d’autant de sources d’informations que le citoyen moderne. Mais face à cet afflux, parfois agressif, la plupart se ferment, se replient sur eux-mêmes, ne se préoccupent que de luttes sans enjeux (le sport), de vaines où perverses contemplations et se refusent à prendre, comprendre.

Parfois ils se réfugient dans une connaissance prétentieuse dénuée de compréhension et donc parfaitement inutile.

Ainsi, alors que l’océan n’a jamais été aussi vaste et les navigateurs potentiels aussi nombreux, en proportion, les élus disposés à affronter la haute mer, n’ont été si rares.

Réflexion BI / 1996 :

— L’anthétérisme peut revêtir deux grandes apparences : soit, celle d’un sentiment de supériorité susceptible de dégénérer en mépris, vis à vis du où des éléments concernés ; soit, celle d’un sentiment d’infériorité qui peut évoluer en jalousie maladive suite à l’impuissance dans laquelle le sujet se trouve de pouvoir égaler le où les objets de son attrait.

Il est à noter que l’expression de l’anthétérisme peut se manifester sous des formes extérieures opposées au ressenti collectif où individuel.

Ainsi, de certains jaloux qui feignent de mépriser l’objet de leurs sentiments, où d’autres, qui sous les dehors d’une admiration benoîte dissimulent une haine incoercible. Cette inversion révèle souvent la marque soit d’une culpabilité à l’encontre du sentiment, où bien, dans le pire des cas, d’un calcul pervers afin de nuire à l’objet de l’anthétérisme.

Réflexion BJ / 1996 :

— Une constatation qu’il m’a été donné d’effectuer dans les différentes régions du monde où le hasard m’a conduit, et qu’il faudrait soumettre à l’analyse statistique :

Dans les pays où la natalité baisse où dans lesquels la population présente quelques caractéristiques " dégénératives " (alcoolisme, consanguinité...), le nombre des naissances féminine augmente, probablement à cause du jeu des chromosomes XY ; alors que dans les pays prolifiques où la population se trouve en bonne santé, se sont les naissances masculines qui l’emportent malgré qu’une mortalité postnatale plus importante inverse parfois la proportion finale.

Si cette impression se confirme, on pourrait en déduire que la nature privilégie la survie de l’espèce dans le premier cas, puisque se sont les femmes qui déterminent la fécondité ; et la sélection naturelle dans le second cas, car se sont les hommes qui représentent la partie mutante de l’humanité comme je l’ai expliqué dans une réflexion antérieure. Là où la nature peut se permettre de dépenser des vies sans risquer de compromettre notre existence, elle s’autorise à appliquer le darwinisme dans toute sa cruauté, alors qu’elle multiplie les chances pour un homme de procréer lorsqu’un danger mortel se profile.

Réflexion BK / 1996 :

— Ce ne sont pas forcément les personnes les plus sociables qui se préoccupent le plus de leurs semblables et, inversement, se ne sont pas les plus sauvages, les plus égocentriques.

Il arrive parfois que la sociabilité soit un simple dérivé de désirs égoïstes : le désir de se valoriser par rapport à autrui, besoin de s’occuper, nécessités affectives et sexuelles...

Tous rapports instinctifs qui n’ont que peu d’affinité avec la reconnaissance implicite de l’autre.

Réflexion BM 1996 :

— L’on se retrouve salis par le regard des autres, non par ses actions, ses attitudes où ses postures, mais par leurs interprétations et l’objectif plus où moins subconscient qu’ils poursuivent.

Réflexion BN 1996 :

— Il est curieux de constater comme l’amour d’une femme revêt l’apparence d’une force inéluctable, cela provient de ses origines très profondes dont les fondements reposent sur la nécessité de la perpétuation de l’espèce, responsabilité essentiellement féminine comme je le démontre dans ma réflexion .AU.96. A ce titre, il n’obéit pas à la conscience, mais plutôt aux structures les plus archaïques, les plus animales, de la personnalité et trouve sa réciprocité dans le seul désir masculin.

La femme, elle-même, ne comprends pas vraiment les sources de cette attirance et se trompe bien souvent sur ses origines. Nous nous trouvons au niveau de l’instinct de reproduction, et dans ce domaine, comme nous l’avons vu par ailleurs, la liberté individuelle n’existe guère.

Dans les lignes suivantes, j’entreprends de décrire les origines de l’amour physique. Bien entendu, je ne saurais me lancer dans la description de l’amour sentimental qui obéit, lui, à des règles individuelles et caractérielles autres qu’instinctives. Je n’oublie pas pour autant que l’amour physique se trouve à l’origine de l’amour sentimental puisque c’est lui qui provoque la rencontre de deux personnes.

Bien sûr, ceci n’est qu’une hypothèse, une théorie qui demande d’amples vérifications et confirmations. En outre, afin de faciliter sa compréhension, puisque nos attitudes " animales " se dissimulent sous nos comportements sociaux et conscients, j’ai adopté la configuration la plus simple et la plus inéluctable.

Les hommes :

Ils émettent en permanence un nuage de phéromones qui les situe dans leurs êtres (dominant où dominé) et les marque sans doute individuellement. Ils possèdent, en outre, la faculté de sentir les phéromones féminines bien qu’avec imprécision. Je précise que cette faculté très mal définie que l’on appelle le charme, voire, quand il est puissant et s’exerce sans aucune distinction de sexe : le charisme, me semble provenir d’émissions surpuissantes de testostérone qui marquent aussi l’apparence physique.

Les femmes :

Elles émettent des phéromones, mais moins que les hommes, et celles-ci ne signalent le plus souvent que leurs disponibilités, où non, à l’amour. Cette disponibilité, elles la démontrent davantage par leurs apparences physiques puisque, alors qu’elles obéissent à des messages chimiques, les hommes se fient surtout aux signaux visuels.

Par contre, elles possèdent des récepteurs très précis, dans le nez, qu’elles utilisent inconsciemment et qui leurs permettent de situer très précisément les situations de tous les hommes présents.

NOTA :

Je ne serai pas étonné qu’il existe des molécules particulières à chaque individu et que le " grand amour ", le " coup de foudre ", trouve ses racines dans l’adéquation quasi parfaite entre un émetteur et une réceptrice.

* * *

— Bien sûr, ceci n’est qu’une hypothèse, une théorie qui demande d’amples vérifications et confirmations. En outre, afin de faciliter sa compréhension, puisque nos attitudes " animales " se dissimulent sous nos comportements sociaux et conscients, j’ai adopté la configuration la plus simple et la plus inéluctable.

L’homme :

Dominant, tel que je l’ai défini dans des réflexions antérieures, un homme " pur ", bien dans sa peau, c’est à dire possédant une part féminine très réduite et, par la même, l’admettant et l’utilisant sans aucune difficulté.

La femme :

" Pure ", c’est à dire très sensuelle, féminine, qui accepte, sans aucun problème, sa condition et son déterminisme sexuel, ce qui ne veut pas dire dépravée. Je la choisie durant sa période d’ovulation et sans l’influence de traitements à bases d’hormones (contraception).

Première Phase : Reconnaissance féminine :

Notre femme pénètre dans une pièce où se trouvent plusieurs hommes. Aussitôt et malgré elle, d’un tour d’horizon rapide, elle repère tous les hommes et identifie leurs signatures hormonales. Elle sélectionne celui qui représente de l’intérêt pour elle. Elle prend place soit de façon ouverte : face à l’objet de sa concupiscence ; soit de façon fermée : de profil. Il est a préciser que tourner le dos à un mâle représente un appel sexuel trop direct dans cette partie de l’échange, puisque, dans la nature, présenter le dos et la nuque marque l’acceptation d’un accouplement dans la position dite de la levrette, la plus vieille et la plus classique dans le règne animal.

Toujours inconsciemment, elle va peut-être détailler à la dérobée les organes génitaux de celui qui l’intéresse, émettre un appel hormonal et surtout, puisque les mâles fonctionnent davantage au visuel, elle va entreprendre, si son arrivée n’a pas suffit, d’attirer son attention. Pour se faire, elle va se placer de trois quarts, elle va jeter un bref regard à l’homme où le fixer jusqu’à ce qu’il réalise, va bouger, croiser, décroiser, les jambes, se dandiner sur son postérieur, ramener ses cheveux sur son crâne... S’il ne réagit pas, elle va recommencer avec des mimiques et une gestuelle de moins en moins discrète, de plus en plus bruyante.

Deuxième Phase : Reconnaissance masculine :

Il remarque la femme. Soit elle soutient son regard, un instant, avec une lueur d’attente, voire une légère inclination du chef sur le côté, avant de ramener la tête sur sa poitrine et de ne plus bouger ; soit elle adopte aussitôt cette dernière attitude.

L’homme la détaille, sent sa disponibilité et apprécie son apparence. Son intérêt se marque par l’émission d’une plus grande quantité de phéromones.

Troisième Phase : Réaction féminine :

Elle perçoit immédiatement cet intérêt et réalise, à un niveau conscient, son état si elle ne cherchait pas une compagnie au début de cette rencontre.

Un trouble la saisie, ses seins se durcissent, elle éprouve une chaleur dans son ventre, les glaires du col de l’utérus se liquéfient, la cyprine inonde son vagin, sa vulve s’entrouvre, son clitoris se raidit dans son capuchon de chairs. En bref, son corps se prépare à l’amour.

Il existe alors deux cas :

Soit elle désire l’homme à un niveau conscient. Dans ce cas, elle adopte une attitude passive, d’attente, les jambes parallèles où légèrement ouvertes, les mains croisées dans son giron, elle peut le regarder fixement et se tourner complètement vers lui. Elle peut aussi agir : si elle est assise, elle prend une posture détendue mais cambrée, jambes entrouvertes ; si elle est debout, elle peut se détourner avec une inclination du buste, dans un mouvement plein de légèreté, dans une simulacre de fuite, trouver un motif de se baisser en présentant son postérieur et se relever aussitôt ; et pour certaines, se mettre à quatre pattes parce qu’elles ont perdus quelque chose.

Soit elle ne le désire pas. Elle se trouve alors dans une situation extrêmement gênante. Elle peut soit fuir, soit rester. Si elle reste, elle se replie sur elle-même, se détourne au maximum, baisse la tête, croise les jambes très serrées et se cambre afin de comprimer, juguler, ses organes sexuels, empêcher l’érection du clitoris et surtout retenir l’humidité à l’intérieur de son ventre afin de ne pas souiller ses vêtements et ainsi se compromettre.

Quatrième Phase : Réaction masculine :

Certains hommes peuvent comprendre les postures féminines, voire même sentir à distance l’odeur de la cyprine. Notre homme se trouve dans ce cas. Son désir augmente, il peut avoir un début d’érection, ses glandes bulbo urétrales entament la production de lubrifiant et ses émissions hormonales augmentent encore.

Cinquième Phase : Soumission féminine :

Elle perçoit aussitôt cette nouvelle manifestation. Sa féminité prend le contrôle de son être, elle reste paralysée, en attente. Si elle voulait fuir, il est trop tard, elle n’en a plus la volonté à moins de bénéficier d’une force de caractère exceptionnelle. Elle se retrouve subjuguée.

Sixième Phase : Action masculine :

Il appartient désormais à l’homme de prendre l’initiative avec une femme réceptive.

Si l’espèce humaine appartenait encore au règne animal, c’est maintenant que le mâle se rapproche de la femelle qui se détourne et peut esquisser une fuite fictive. Il l’attrape aux hanches. Elle se raidit et sa production de cyprine augmente encore. Il lui mordille la nuque afin de l’apaiser, il lui caresse les mamelons érigés. Cette action la détend, elle se relâche, ses petites lèvres s’écartent. Lentement, il l’oblige à se pencher en avant jusqu’à ce que son sexe baille devant le sien. Il peut alors l’investir.

Mais l’humanité n’accepte plus cette règle. L’homme doit désormais faire sa cour afin de convaincre la femme, de la persuader d’accepter la pénétration. Il doit créer autour d’elle un cadre sentimental, intime, constitué d’attentions, de prévenances, d’exclusivités affectives. Il faut qu’il s’emploie à justifier, chapeauter, transcender l’engouement physique par un attachement intellectuel. Déroger à ces préliminaires s’appelle un viol. Cette cour peut être très longue et servir à la femme pour tester son futur compagnon, sans compter que la frustration sexuelle peut entraîner l’évolution d’une simple attirance sexuelle vers une amitié, un besoin affectif mutuel et une confiance réciproque qu’une simple relation physique ne pourra plus rassasier.

Moins un homme appartient à la caste des dominants, appartenance déterminée par la nature et seulement elle, moins son effet sur les femmes découle de lui-même. Il doit alors compenser par des postures, des attitudes, des atouts parfois essentiellement virtuels, et sa " domination " revêtira davantage les apparences d’une soumission aux desideratas et fantasmes féminin que celles d’une réelle ascendance. Ces virilités de substitution s’incarnent dans l’apparence d’un puissant, l’ostentation, les grands sourires...

L’amour sentimental naîtra non seulement de l’habitude et de la complémentarité dans la vie et la pratique du sexe, mais aussi de la confirmation des qualités masculines que la femme avait sentie dans les effluves corporelles de son compagnon.

Afin de garantir la solidité d’une relation, il existe quelques étapes à franchir. Lors de la naissance du premier enfant, lorsque, inconsciemment, elle estime avoir accompli son devoir envers son compagnon. Ensuite, lorsqu’elle parvient aux alentours des limites de sa vie procréative viable et que, toujours subconsciemment, la nature exige qu’elle mélange ses gamètes à celles d’autres mâles avant qu’elle ne puisse plus enfanter.

Il ne faut jamais oublier le dualisme fondamental de la nature et des relations humaines, et les relations amoureuses n’y échappent pas.

L’honneur d’une femme réside dans sa capacité à être une vraie femelle dans les bras du mâle de sa vie, une compagne, pas forcément soumise mais plutôt associée, avec l’homme qu’elle s’est choisie et une femme, maîtresse d’elle même, marque de sa valeur humaine, inaccessible à tous les autres.

L’honneur d’un homme, et surtout si il est dominant, consistera, malgré les multiples invites sexuelles des autres femelles, à être fidèle à une seule et à ses enfants, bon compagnon, de sexe comme dans la vie, et surtout bon père.

Je pense qu’il est dans l’ordre des choses qu’un dominant attire une femme ultra sensuelle, une sorte d’adéquation mutuelle, de reconnaissance réciproque des besoins physiques à un niveau non-dit.

Réflexion BO 1996 :

— Dans les lignes suivantes, je vais procéder à une interprétation des origines de l’homme telles que définies par la Bible :

Au début, il y a Dieu, entité éternelle, unique, consciente d’elle-même, omnisciente, omnipotente, pur esprit désincarnée et parfaitement asexué. En effet, comment envisager qu’une forme d’existence isolée et immortelle, puisse avoir besoin de la sexualité qui est une forme de relation sociale et, en même temps, une façon de vaincre la mort par la reproduction.

Il décide de créer le monde, je ne m’étendrai pas sur les raisons qui l’ont poussées à agir. Mais je suppose que la solitude est un motif qui se suffit. Il parachève ensuite son oeuvre en créant Adam à son image à partir de boue.

A ce niveau, je crois qu’il est bon d’introduire une modification d’importance. Dieu en tant qu’entité essentiellement spirituelle ne peut avoir créer dans sa forme physique une existence semblable à lui même. Non, Dieu à crée une âme à son image mais non comparable par la force. La créature est moins puissante que son créateur.

Cette âme, immortelle, asexuée et pur esprit qui doit par sa présence soulagée sa solitude, il lui donne le libre arbitre et la capacité de contester son autorité sans malice, puisqu’il n’y a pas de meilleure occupation que la contradiction et l’opposition lorsqu’elle ne revêt pas un caractère total (à notre niveau humain, nous pouvons constater que tous les jeux, toutes les règles de la société sont fondés sur l’opposition de deux où plusieurs parties, tant l’approbation immuable peut être ennuyeuse. Lorsque nous n’avons pas d’ennemis, d’opposants, nous nous en créons pour mieux déplorer leurs existences par la suite).

Mais je crois qu’entre la créature et son créateur il y a eut une trop grande inégalité initiale. Comment peut-on s’opposer à une puissance infinie lorsque l’on est soi-même fini ? Le rôle du premier Adam dut être assez insupportable et la déception de Dieu très grande. Je m’imagine assez bien une altercation entre Adam et Dieu. La petite âme montre un peu trop d’autonomie, Dieu la reprend mais lui si puissant, lorsqu’il intervient, déplace une force incalculable. Je vois Adam s’enfuyant pour se terrer à l’autre bout de l’univers, vert de peur, et Dieu rester maître, fort dépité, du champs de bataille sans avoir senti ne serait ce que l’ombre d’une infime résistance.

Dieu a donc réalisé que son idée n’était pas la bonne. Il aurait pu détruire son fils, mais il n’est pas dans la nature de celui-ci d’agir ainsi. Je pense qu’il décida alors d’emménager une planète à la mesure de cette âme, puis l’enferma dans un corps de matière (boue) adaptée par sa forme, à ce monde.

Mais au jardin d’Eden, il survint à Adam la même chose qu’à son créateur, il s’ennuyait ferme et comme il était immortel nous pouvons penser qu’il devait friser la dépression.

Dieu eut alors une idée géniale et fit pour sa créature ce qu’il n’avait pu faire pour lui-même. Il créa un autre corps et, pour l’habiter, prit l’âme d’Adam et la scindât en deux parties égales. Comme cet esprit possédait toutes les qualités mais réparties sans aucune homogénéité, chacune des deux créatures se retrouvât dotée de qualités différentes mais complémentaires.

Ainsi, Adam et Eve pourraient passer leurs vies à se chercher par besoin d’atteindre à la plénitude, mais sans ne jamais parvenir à se comprendre vraiment. Saine opposition, jeu d’attirance répulsion, qui ne pourrait manquer d’occuper sa création pour l’éternité.

Alors que dans le monde spirituel les formes restent intangibles parce que la quatrième dimension rejoint les trois premières ; dans le monde physique, il existe une force, l’entropie, qui use, détruit, irrémédiablement. Adam et Eve, par le biais de leurs incarnations, se trouvaient soumis à ce mécanisme. Dans un laps de temps très court, des corps complètement inaptes deviendraient des prisons insupportables pour des âmes éternelles. Afin de contrer ce mécanisme que même Dieu ne pouvait maîtriser sur le long temps. Il créât la mort et la sexualité. La mort, pour rendre au monde des esprits, après un temps donné, ses créations ; la sexualité, pour que le monde reste peuplée et persiste malgré tout.

Je précise que l’on peut émettre comme principe que ce qu’il a fait pour la Terre, il a très pu le faire pour d’autres planètes.

Une hypothèse : est-ce que le Diable, ne serait pas une tentative malheureuse de Dieu pour se créer un opposant de première force ?

Un opposant qui, en lieu et place d’une contradiction positive, constructive, se cantonnerait dans une opposition négative, pleine de malice, plus facile lorsque l’on se retrouve en position de faiblesse puisque rien ne peut être supérieur où égal à Dieu. De fait, la " Volonté Universelle " se trouvât contrainte de créer des émanations d’elle-même, à la limite de la dépendance et de l’indépendance, comme des tentacules spirituelles : les anges, afin de pouvoir contrecarrer les activités néfastes de son opposant.

Réflexion BP 1996 :

— Le destin existe-t-il ? Existe-t-il pour quelques-uns où pour tous ? Existe-t-il pour tous les actes de la vie, où seulement quelques épisodes ? Et, si il existe, qu’en est-il du libre arbitre ? Peut-on être tenu pour responsable de certaines où de toutes ses actions ? La destinée serait-elle propre à chaque existence, où proviendrait-elle de vies antérieures où de divinités omnipotentes ?

Réflexion BQ 1996 :

— Plutôt qu’ " être où ne pas être ? ", puisque nous sommes sans pouvoir faire autrement, à moins de nous suicider, solution bien partielle si nous croyons dans l’immortalité de l’âme, la bonne question ne serait-elle pas : " sentir où ne pas sentir ? Voir où ne pas voir ? ", les vérités que la vie nous présente sans complaisance aucune.

Réflexion BR 1996 :

— Il y a la vérité et son interprétation. La vérité est unique et l’interprétation multiple parce que l’observateur ne peut être neutre, parce que l’observation dépend de l’état d’esprit, des idées reçues, des circonstances... Mais lorsque l’on prend plusieurs interprétations, leurs résultante tend vers la vérité, et plus on en saisie, plus on s’en rapproche sans jamais pouvoir l’atteindre tout comme la vitesse de la lumière. Mais encore faut-il que les interprétations soient libres et objectives et non dirigées et partiales.

Cela constitue l’une des bases de la démocratie : abandonner les choix primordiaux au plus grand nombre, par l’intermédiaire de délégués qui devraient se dispenser de toutes visées électoralistes, afin de cerner au plus près des aspirations et des nécessités légitimes. Encore faut-il que les citoyens s’entretiennent dans des attitudes responsables, se tiennent informés par l’intermédiaire de plusieurs organes puisque l’information est une forme d’interprétation, et s’en remettent à leurs bon sens plutôt que de laisser des hommes intéressés définir des lignes de conduite pour mieux se consacrer au football et autres caricatures de la vie, mais sans ses enjeux. Encore que, préférer le football à l’avenir de sa communauté représente l’un des droits les plus fondamentaux de la démocratie.

Réflexion BS 1996 :

— Hormis la recherche du plaisir par la fréquentation de l’autre, la plus grande motivation que la nature ait donné aux deux sexes afin qu’ils se rencontrent, sont, pour les femmes : l’instinct reproducteur qui trouve son expression dans le désir maternel, et la nécessité de s’accoupler pour procréer ; pour les hommes : la dépendance, affective et matérielle dans les actes de la vie (alimentation, habillement, confort...), envers les femmes. Pour se faire, elles ont inventé le mariage en prenant la place des mères et en habituant les hommes au confort, au bien-être d’ou la dégénérescence, plus tardive, de l’état matrimonial en esclavage domestique.

Pour les hommes, l’attrait sexuel peut se trouver contrebalancé par la peur de l’autre, de l’inconnue, qu’aucune force procréatrice ne vient subjuguée et le plaisir peut se pratiquer en solitaire où contre rémunération. Les activités physiques et intellectuelles peuvent représenter des dérivatifs suffisants à la partie émotionnelle de la libido masculine.

Un homme véritablement indépendant de corps comme d’esprit, n’a nul besoin d’une présence féminine.

Réflexion BT 1996 :

— Dans ma réflexion : AU-96, j’ai démontré comment et pourquoi les femmes ont inventé le mariage, je ne reviendrai pas sur les raisons qui les y ont poussé, je me contenterai d’affirmer qu’elles ont formé les hommes dans le sens qu’elles croyaient le meilleur pour elles, surtout par l’éducation sur leurs fils et contraintes sur la sexualité masculine.

Ces contraintes, elles s’y sont soumises elles-mêmes par reconnaissance, attachement et détournement partiel de l’instinct maternel.

Après avoir fait du mariage, de la vie de couple, un phénotype qui se perpétue de siècles en siècles, ont peut supposer qu’il s’est inscrit dans le génotypes. Ainsi, ce sentiment artificiel, positivement perverti puisque dérivation de l’attachement filial pour les mâles et des instincts maternels et de reproduction pour les femelles, mâtiné d’une légère frustration sexuelle pour les deux, que l’on appelle depuis peu : " amour ", serait-il, générations après générations, en passe de se graver dans nos chromosomes sous la forme de la nécessité quasi-vitale de la vie de couple exclusive, à l’image de quelques autres espèces.

Réflexion BU 1996 :

De l’informatique appliquée au plus grand nombre :

— Il semblerait qu’au nombre des moyens de s’évader de la réalité, d’abrutir nos concitoyens, notre époque si prolifique, en ait rajouté un nouveau : l’usage intensif et inutile de l’informatique.

Je ne doute pas un seul instant que la création des machines comme des logiciels ne soient des activités passionnantes et enrichissantes, de tous points de vues ; mais qu’en est-il de tous ces utilisateurs dont la seule préoccupation consiste à utiliser le maximum de logiciels, à ouvrir et fermer des fichiers sans but, à jouer des heures, à utiliser toutes les fonctions de programmes complexes les unes après les autres et sans aucun objectif pratique, mais bien plutôt purement fantaisiste ?

On pourrait croire à des enfants qui, ayant découvert un objet curieux, un nouveau jeu, le manipulent, jouent, le laissent tomber, le reprennent, etc. Jusqu’à ce qu’un nouvel objet capte leurs attentions et leurs curiosités. Alors, ils l’abandonnent, le délaissent puis l’oublient.

Bien sûr, toutes ces manipulations permettent d’apprendre, de comprendre de nouvelles fonctions en vues d’utilisations ultérieures, cela possède des vertus initiatiques indéniables. Mais qu’en est-il lorsque ces utilisateurs effacent leurs applications où changent d’ordinateurs, une fois l’intérêt épuisé ou quelques progrès techniques survenus ?

Il s’agit d’une course effrénée à la nouveauté sans d’autres buts que son propre entretient, renouvellement, où l’on voit des passionnés, des drogués du clavier et de l’écran, vous assaillir d’une myriade de mots à consonances anglo-saxonnes qui semblent un nouveau langage ésotérique, un code élaboré, l’expression d’un nouveau niveau d’intelligence, de compréhension, et qui ne recouvre, en fait, qu’un vide déroutant, une nouvelle intoxication du cerveau.

L’ordinateur familial ne constitué qu’une nouvelle toquade consumériste qui joint à la fascination, bien connu, du canon à photons et des images animées, l’excuse de l’intelligence artificielle et de l’interactivité sauf que c’est l’ordinateur qui plie l’homme à ses exigences et à celles de ses constructeurs, non l’inverse.

Réflexion BV 1996 :

— Dans cette réflexion, je m’en vais apporter quelques précisions à rajouter à la suite de la réflexion : EP-95.

Les trois civilisations décrites ci-avant, bien qu’issues de sites bien définis où le résultat d’évolutions successives comme le Phénix, n’existent plus à l’état pur, si se fut jamais le cas.

Par l’effet du commerce, des voyages, des invasions, colonisations, flux et reflux des peuples, chacune a plus où moins décolorées sur ses voisines et les nouveau moyens d’informations précipitent ce mouvement. De ce fait, ces trois groupes ne forment plus des entités distinctes, mais bien plutôt l’un des traits de caractère dominant de chaque pays où régions.

Ainsi l’Italie très catholique emprunte-t-elle beaucoup au Lion alors qu’elle fut terre d’élection du Phénix.

On pourrait aussi constater que les grands pays sont ceux où les différentes qualités inhérentes à toutes ces civilisations se rencontrent avec bonheur. Par exemple : le Japon qui mélange le Dragon et le Phénix ; la France avec le Phénix et le Lion ; l’Allemagne avec le Phénix et le Dragon.

Réflexion BW 1996 :

— Dans les lignes suivantes, je vais m’efforcer de décrire la genèse de la sexualité humaine :

D’abord j’établirai comme base que, tout comme les autres animaux, la femelle humaine est prévue pour mettre bas tous les ans. Cette périodicité me semble d’autant plus admissible que la gestation dure neuf mois et qu’il s’agit d’une durée honnête lorsque l’on y rajoute l’intervalle du rut.

Je ne serai pas étonné qu’à une époque très lointaine, il n’y est eu une période propice à la reproduction : l’été, et que les femelles aient été disposées durant ce laps de temps à recevoir les hommages de tous les mâles du secteur. Une sécurité biologique : afin de pallier à tous risques de non enfantement, toutes femelles non fécondées subira un nouveau cycle d’ovulation selon un rythme lunaire jusqu’à la réalisation de cet acte, car la durée de vie de l’ovule dans les trompes de Fallope, se trouve limitée.

Les hommes quant à eux, se révélaient essentiellement actifs sexuellement et donc sociables, durant l’été. Les deux sexes vivaient leurs vies séparément et ne se rencontraient que durant l’été.

Ainsi, les enfants conçus l’été naissaient-ils tous au printemps suivant quand le climat et la nature leurs offraient le maximum de chances de survies. Les débuts de l’activité sexuelle et donc de l’autonomie devait se trouver aux prémices de la puberté qui, du fait de l’indigence intellectuelle et sociale de l’époque devait se situer aux alentours de sept où huit ans.

Une nouveauté qu’a dut introduire l’espèce humaine : c’est la prolongation artificielle de cette période du rut dans un but ludique.

On peut imaginer que, pour le plaisir, petit à petit, les femelles aient pris l’habitude d’accepter l’accouplement au-delà de leurs périodes d’ovulations, mêmes grosses. J’imagine que les mâles y prirent goût et, qu’insensiblement, de siècles en siècles, leurs périodes d’activités sexuelles s’en trouvassent rallongées jusqu’à ce qu’elle occupe l’ensemble de l’année. Cela entraînât la tribalisation de l’humanité puisque l’homme et la femme apaisée par la testostérone, molécule de l’amour émise par les mâles, purent cohabiter sans hostilités comme auparavant.

A ce moment là, intervint un nouveau fait résultat de la confrontation perpétuelle de chaque individu, par l’émulation et les contraintes naturelles, la conscience apparut lentement.

Les femelles accédèrent à une plus grande compréhension de leurs corps et réalisèrent que la pratique du sexe entraînait l’enfantement. Au sortir de l’animalité, munies d’individualités toutes neuves, elles se refusèrent à la maternité perpétuelle et, faute de moyens contraceptifs, apprirent à se refuser.

Il s’ensuivit une frustrations sexuelle masculine qui aurait pu entraîner la dissolution des tributs mais, l’habitude de vivre ensemble, de dépendre les uns des autres, la sexualité et l’affection néanmoins permanente, rendirent cette régression impossible, ils résolurent ce nouveau défis par le haut, par la socialisation décrite par ailleurs.
NOTA : La nymphomanie serait un comportement récessif datant des premiers âges de l’humanité.

 

 

 

 
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