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  Réflexions au gré des temps
  Les Réfléxions 2005
 

Réflexion AA / 2005 :

— Le faux altruisme qui consiste à aider son prochain car il endure une souffrance dont nous pourrions nous même être victime, je l’appelle : égoïsme compassionnel.

" On doit aider l’autre car il souffre et non car le mal qui l’atteint pourrait où aurait pu nous terrasser aussi ".

C’est ce faux altruisme qui nous fait pleurer les victimes de tremblements de terre et autres tsunamis car ces catastrophes naturelles pourraient nous frapper, alors que la misère qui s’étale dans nos rues, nous indiffère, il est vrai que ceux qui en sont victimes ont la réputation d’avoir quelque peu mériter leur sort ; et puis, nous nous croyons vraiment à l’abris d’une telle déchéance, de la même manière que le conducteur se croît le meilleur du monde, à l’abris de tout accident jusqu’à ce qu’il arrive, de la même manière que le jeune, insolent de santé, indifférent voire irrespectueux des vieilles personnes, qui s’imagine immortel, juste avant que quelque mal ne l’atteigne.

Réflexion AB / 2005 :

— Pourquoi nous émouvons-nous pour des cataclysmes monstrueux ? Car c’est le narcissisme de l’espèce qui se sent en danger, qui réagit sans oublier, bien sûr, la réflexion immédiatement antérieure.

Réflexion AC / 2005 :

— C’est mépriser Dieu, le ramener à peu de chose que de considérer qu’il a besoin de recourir à des agents humains proclamés pour mener à bien ses affaires. En fait, ceux qui ce prétendent diligentés par Dieu, utilise son nom pour des menés strictement égoïstes.

Réflexion AD / 2005 :

— Il peut y avoir du sexe sans amour, mais pas d’amour sans sexe (je parle, bien sûr, d’amour entre adultes : notre langue devrait d’ailleurs s’enrichir d’un nouveau mot pour désigner les sentiments d’attachements entre gens d’une même famille : parents/enfants, frères/sœurs, etc. et l’autre sentiment amoureux, celui qui est sexué, puisque, à bien les analyser dans leur ressenti et effets, ils sont de toute façon différents, l’attachement intrafamilial ne suscite pas, lorsqu’il n’est pas perverti de désir sexuel, je ne m’étendrai pas davantage sinon dans d’autres réflexions ; par le biais de l’enrichissement du vocabulaire ont romprait la dérive pédophilique qui résulte de la similarité sémantique).

Réflexion AE / 2005 :

— Il est coutumier d’affirmer que notre société est en crise, mais, à bien y regarder, cela ne résulte-t-il pas de la difficulté, dans un contexte de mensonge généralisé et d’aveuglement institutionnalisé, à faire correspondre la réalité avec les affirmations et les illusions officielles.

Réflexion AF / 2005 :

— (Suite de la réflexion AD / 2005) De la même manière qu’il faudrait séparer l’amour adulte de l’amour entre membre de la même famille et de l’amour pédophilique qui, lui, est une perversion, il faudrait aussi séparer l’amour concupiscent entre adulte de l’amour entre gens qui s’aiment vraiment, car le simple désir charnel ne saurait se confondre avec l’amour entre adulte consentant qui inclut forcément une dimension sexuelle qu’il ne faut ni mépriser, ni ignorer, ni même refouler. Je réfléchit dès aujourd’hui au terme qui pourrait désigner cette différenciation et dois-je renommer l’amour entre amoureux où l’amour entre gens de la même famille et, où, pédophilique.

Réflexion AG / 2005 :

— Dans la plupart des cas, dans les particuliers comme les généraux, l’oppression des femmes résulte le plus souvent d’un sentiment d’infériorité du mâle humain qui le gère plus où moins bien, et avec plus où moins de bonheur.

Réflexion AI / 2005 :

— " La violence, c’est vouloir détruire l’autre ; l’agressivité c’est aller vers l’autre. " (Boris Cyrulnik) Pour ce qui me concerne, j’ai très bien compris que mon problème était non seulement un problème de non violence, mais surtout un problème de non agressivité.

Réflexion AJ / 2005 :

— Pourquoi les Français ont voulu l’Europe en dehors de la perspective simplement pacifique ?

Les politiques nous ont vendu l’Europe en nous disant qu’elle nous permettrait de garantir notre rang mondial que notre modestie géographique, démographique et économique ne nous permettrait plus de maintenir longtemps.

Sous ce motif nous avons dû renoncer à une part non négligeable de notre souveraineté, nous soumettre à des lois concoctées ailleurs et par des étrangers, hors de tout contexte démocratique, par une grosse bureaucratie aveugle, renoncer à notre monnaie et à consentir une foultitude d’autres sacrifices (normes ultra contraignantes, OGM, libéralisation, etc.) et ce n’est, à ce qu’il paraît, qu’un début.

Qu’observons-nous : l’Europe, telle la créature de Frankenstein se retourne contre ses auteurs : Elle s’avère assujettie aux USA, alors qu’elle devait nous affranchir de toute hégémonie qu’elle soit d’ailleurs américaine, russe, chinoise, etc., et l’OTAN persiste envers et malgré tout alors que le pacte de Varsovie a disparu ; les nouveaux pays entrants ne veulent que bénéficier du développement économique sans oublier les fonds de développement quitte à nous concurrencer déloyalement ensuite, et pour le reste se soumettre à Washington, on nous promet désormais la Turquie, l’Ukraine, la Moldavie, etc. ; bientôt l’Europe de Brest à Vladivostok, du cap Nord au cap de Bonne-Espérance, alors que c’est le projet politique que nous désirions et qu’il fallait y plier l’économie. L’économie doit toujours être subordonnée à la politique et non l’inverse, c’est l’un des fondements de la démocratie avec la liberté des citoyens, les USA ne se privent pas d’utiliser l’économie à des fins politiques car il ne saurait y avoir de libertés publique et civile sans l’adhésion de la sphère économique à la volonté du monarque, le peuple dans une démocratie je le rappelle ; lorsque l’économie prend son indépendance et soumet le monarque, elle ne sert plus le peuple ce qui est son devoir, mais des intérêts particuliers, il s’agit alors d’une ploutocratie où d’une oligarchie, la somme des égoïsmes ne fait pas un peuple mais un assemblage hétéroclite qu’il faut maintenir par la présence et la peur constante soit du pouvoir, soit d’ennemis extérieurs sous peine d’éclatement instantanée et il ne s’agit pas là d’une pensée socialiste mais humaniste.

Reconnaissons le, nous nous sommes fait " baiser ", nous voulions l’indépendance et la souveraineté de l’Europe et nous avons obtenu la seule liberté de commercer, ceux qui nous dirige oublie donc que le peuple français est un peuple politique et non commerçant et qu’il ne saurait se satisfaire d’une simple idéologie marchande, et nous avons construit notre incorporation à l’empire américain sous la forme la plus infamante : celle d’un protectorat (les apparences de la souveraineté sans ses avantages, la réalité de la servitude sans ses contreparties). Les politiques américains ne se soucient même pas de sauvegarder les apparences et nous sermonnent, nous menacent comme des gamins. Pourquoi ces sacrifices sans fin et sans qu’il soit possible d’en tirer le moindre bénéfice ? Si la France indépendante et souveraine chez elle, doit finalement disparaître, à ce compte pourquoi nous contenter d’un statut de province impériale au sens romain du terme, moi je préférerai celui de province sénatoriale, au moins participerions-nous à l’élection du président américain et enverrions-nous des représentants au congrès afin de définir la politique à laquelle on veut nous soumettre et cela nous libérerait de la morgue et de l’insolence de certains politiques européens qui se foutent de nous. D’ailleurs, je ne saurai trop vous faire remarquer qu’une ambiance prérévolutionnaire existe en ce moment même en France, les français de base considèrent qu’ils ont été trahis par leurs dirigeants depuis des décennies, des dirigeants seulement soucieux de s’en foutre plein les poches, qu’on leur a menti sur l’Europe, que les américains nous traitent comme une simple colonie alors qu’ils n’ont pas même pris la peine de nous vaincre, c’est la situation la plus humiliante, on peut supporter de ce soumettre au plus fort à l’issue d’un combat mais non de baisser le pantalon sans se battre, la seule raison pour laquelle çà n’explose pas, c’est que la politique sociale permet la survie même sans l’espoir, que le peuple est persuadé qu’il manque d’alternative forte et que les révolutions sont systématiquement détournées par les politiques. Mais attention, si les choses s’enveniment, la nouvelle aristocratie subira le même sort que les précédentes ; déjà, par le passé, une oligarchie : le second empire, fut balayé, les mêmes causes produiront les mêmes effets.

Non, le peuple français n’est pas un peuple de crétins, lors du référendum il se prononcera bien sur l’Europe, peut-être pas celle à venir qui sera ce que les politiques voudront bien en faire sans tenir compte de la volonté populaire comme d’habitude, mais très certainement l’Europe actuelle.

Réflexion AK / 2005 :

— Dieu aime la diversité : s’il n’aimait que l’uniformité, il nous aurait conçu comme des robots, tous semblables et tous programmés semblablement, et nous aurait soumis d’autorité au même culte ; c’est l’homme qui, avec sa logique étriqué, adore les systèmes unitaires et uniformes. Pour moi, se conformer à ses commandements essentiels (le décalogue) est déjà une forme d’adoration basique et suffisante le reste se résume à une affaire de cultures et de traditions essentiellement humaines.

Réflexion AL / 2005 :

— Je me suis efforcé dans les lignes suivantes de définir les différentes conditions et nécessités qui poussent les hommes et les femmes à s’investir dans une activité professionnelles ainsi que les conditions susceptibles de les en détourner ; bien sûr, il ne s’agit là que d’une approche didactique, il faut s’imaginer que la réalité implique nécessairement un panachage de ces différents archétypes :

L’esclavage : il s’agit d’une contrainte physique pouvant aller jusqu’à la torture et impliquant directement l’instinct de survie : " si tu ne travailles pas, je te tues ! ", la simple liberté met automatiquement un terme à cette forme de travail forcé.

Le travail vivrier : c’est la forme la plus présente dans le tiers monde, il s’agit là encore d’une contrainte physique : soit tu travailles pour gagner ta croûte, soit tu crève, toi et ta famille. La contrainte fait appel à l’instinct de survie et se moque bien d’une quelconque libération, la seule façon d’y mettre un terme est l’amélioration des conditions de vie par la satisfaction au moins des besoins essentiels.

Le sens du devoir : nous rentrons dans les formes librement consenties non dénué d’un certain narcissisme. L’individu considère qu’il est de son devoir envers la société de se donner à elle, il faudra donc lui définir des objectifs collectifs mais aussi le gratifier moralement, non nécessairement par de l’argent, mais des médailles, décorations, festivités, etc. Bien sûr, le meilleur moyen de le détourner de son dévouement c’est de lui donner le sentiment de profiter de ses sacrifices pour des motifs égoïstes et non collectifs, de promouvoir l’individualisme parmi ses pairs, de ne pas reconnaître son travail, bien sûr il faut aussi lui garantir une vie décente dans le matériel comme le spirituel.

Le travail constructif : c’est une motivation plus égoïste, narcissique, et c’est celle, généralement, des chefs d’entreprises. Il s’agit, ni plus ni moins, que de bâtir quelque chose à partir de rien où de prendre une succession pour la faire prospérer, la plus grande satisfaction résidant dans la réussite de cette édification. Bien sûr, le corps social se trouve bien dans ce mélange idéal entre l’individualisme et le bien collectif. La destruction de cet investissement dans le travail passe par son échec où par l’impossibilité sociale de se réaliser, imaginons une société où l’esprit d’entreprise soit bafoué comme dans le communisme.

Le travail ambitieux : la motivation est essentiellement égoïste, l’individu est roi et méprise ses semblables qui ne sont là que pour sa réussite propre. On retrouve là tous les ambitieux et autres arrivistes. Le meilleur moyen de détruire cette ambition est de bloquer les individus dans un système de caste rigide interdisant toute évolution quel que soit l’ampleur du travail fourni, nous retrouvons là les sociétés aristocratiques.

Il est clair que le bien d’une société passe par l’existence des deux avant dernières formes de travail : d’un côté des ouvriers dévoués, compétents mais pas nécessairement désireux de diriger où de dominer, et des chefs d’entreprises qui défrichent de nouveaux continents, innovent, créent, sont, dans leur domaine aussi bien des artistes que des bourreaux de travail et qui donnent un travail aux premiers. Toutes les autres formes de travail sont plutôt déconseillées.

Réflexion AM / 2005 :

— Les religions se heurtent à une difficulté presque insurmontable puisque provoqué par l’antinomie de leur mission fondamentale. Les religions doivent apporter à l’humanité et surtout à l’humanité souffrante une consolation ainsi qu’une espérance, une consolation à une vie quotidienne parfois insupportable, l’espérance en un avenir meilleur, fut-ce outre tombe. L’un des moyens pour assurer ce bonheur immédiat est la résignation, la soumission à une vie ingrate car, et ce n’est pas faux, la rébellion n’est pas forcément génératrice de bonheur quand elle se confronte à des pouvoirs bien établis où à des vices sociaux. Mais l’une des conséquences de cette posture recommandée aux fidèles est de conforter le modèle dominant et par la même ces mêmes pouvoirs où vices oppresseurs ; or, aucun message divin ne justifie que lesdits pouvoirs oppriment, en vérité il est préférable pour chacun de se résigner au destin humain lorsqu’il ne peut le modifier dans son essence naturelle où fatale (nul ne peut déjouer la mort par exemple), mais pas à un destin imposé par d’autres hommes qui n’ont par essence aucune habilitation à peser sur le devenir des individus.

Réflexion AO / 2005 :

— L’ultralibéralisme est au libéralisme, ce que l’anarchie est à la démocratie.

Réflexion AP / 2005 :

— Les anglo-saxons ont une vision naturaliste, voire darwiniste de la civilisation alors que les français et d’autres avec eux, en ont une vision extra naturelle. Pour les uns, il s’agit d’affiner le principe de la compétition, pour d’autres d’aller au delà et surtout au dessus du déterminisme et des instincts naturels.

Réflexion AQ / 2005 :

— La vie c’est comme une pièce de théâtre : que vaut la beauté du décor si la pièce ne consiste qu’en l’agitation vaine d’un unique personnage qui monologue tout au long ?

Réflexion AR / 2005 :

— Le capitalisme est l’état naturel de l’humanité et l’extension humaine de l’état naturel animal ; la démocratie est " le moins mauvais des systèmes politiques ". Un politique se doit donc de faire cohabiter les deux systèmes en les régulant sans à priori ni idéologie.

En contradiction apparente avec la phrase qui précède, il me faut préciser, en fonction d’une certaine tendance naturelle aux rapports de force, il faut prédéfinir lequel des deux systèmes doit primer sur l’autre.

Si l’on considère que l’être humain est le centre de la société, et le bien être de celui-ci l’un des principes civilisateurs, alors la démocratie doit primer sur l’économie ; attention, trop de démocratie peut tuer l’économie et se tuer par retour de bâton, aux politiciens ainsi qu’aux peuples de définir les bonnes proportions en fonction des circonstances et des tempéraments collectifs.

Si l’on considère que l’économie prime sur l’humain, l’économie n’étant en l’occurrence et c’est bien de cela qu’il s’agit, que l’expression du déterminisme biologique et de la compétition darwinienne, alors le politique doit se taire ; mais attention, la dictature et particulièrement une certaine forme de féodalité, est le système le plus conforme à l’esprit capitaliste.

La légende qui voudrait que la démocratie soit le berceau même dans lequel s’exprime le mieux les potentialités du capitalisme, constitue donc une bêtise monstrueuse ainsi qu’un non sens élémentaires. Les deux systèmes sont en fait, pour leur plus grande part, antagoniste.

Réflexion AS / 2005 :

Certains prétendrons qu’une fois l’idée du suicide venue, il s’enclenche un mécanisme inéluctable et fatal.

D’autres, affirmerons que le désespoir est pathologique et, qu’hélas, il n’y a rien à faire.

Moi, je proclame que tous sont des menteurs qui s’exonèrent facilement de leurs indifférences, car lorsque l’on est malheureux, lorsque sa vie est foutue par terre et que l’on appelle à l’aide, le secours ne vient jamais où rarement, la main salvatrice risque de se dérober et le désespéré, confronté à son malheur ainsi qu’à sa propre vacuité, est rejeté dans la mort par le reste de l’humanité qui, de toute évidence, n’aime que les vainqueurs et peu importent les modalités de ces victoires.

 

 

Fin pour cette année là.
 
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